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l'homéopathie

"Hahnemann est un savant de grand mérite. La science doit être pour tous.
Si l'homéopathie est une chimère sans valeur propre, elle tombera d'elle-même.
Si au contraire elle est un progrès, elle se répandra malgré toutes les mesures de
préservation et l'Académie doit le souhaiter avant tout autre, elle qui a la
mission de faire avancer la science et d'encourager les découvertes."
Déclaration du ministre de la santé de l'époque ( Guizot )
qui prit personnellement la défense de Hahnemann à l'Académie de Médecine.
Quelques figures marquantes de l'homéopathie :
L'homéopathie repose sur trois principes : la similitude,
l'infinitésimal, et le "terrain morbide "
ou une conception particulière du malade et de la maladie.
La loi de similitude est une loi
universelle de la nature qui constitue la base essentielle de l'homéopathie.
Son principe est le suivant : pour déterminer le médicament qui
convient à un malade, il faut découvrir la substance qui a donné,
expérimentalement chez l'homme sain, la même série de symptômes que ceux
qu'il présente.
On expérimente une substance, par exemple l'ipéca, chez des sujets en
bonne santé et l'on s'aperçoit que cela provoque des nausées constantes,
une salivation abondante, une toux
accompagnée de nausées, une sensation de constriction de la poitrine, des
sifflements dans la poitrine. On peut appeler cet ensemble de symptômes
le tableau symptomatique expérimental.
Dans la pratique médicale, on peut rencontrer un sujet ( par
exemple un asthmatique ) qui présente le même ensemble de symptômes,
ou un ensemble très voisin, et nous allons convenir d'appeler cet ensemble le
tableau symptomatique clinique.
Lorsque le tableau symptomatique expérimental et le tableau symptomatique
clinique sont voisins, semblables ( ils ont beaucoup de symptômes
en commun sans jamais être franchement identiques ), nous pouvons
appliquer la loi de similitude et remonter des symptômes de l'asthme
du malade au médicament qui lui convient, ici l'ipéca.
La même démarche peut être faite pour tous les médicaments homéopathiques. A chaque
fois que les symptômes du malade sont bien observés par le médecin
( ceci n'est pas toujours facile ), la loi de similitude peut être
appliquée avec succès.
Une substance prescrite à dose forte selon la loi de similitude peut éventuellement
aggraver le cas. C'est pourquoi Hahnemann fut amené, progressivement,
à réduire la quantité de médicament qu'il donnait. Il s'aperçut que des doses
« infinitésimales » étaient suffisantes et que, bien mieux,
elles étaient plus actives que les doses pondérables.
On part de la substance de base, le plus souvent une teinture-mère
( mélange d'eau, d'alcool et de plantes ou de parties animales ), et l'on opère des
dilutions successives, au 1/100e les unes des autres pour
les « Centésimales Hahnemanniennes », désignées par
« CH ».
Une goutte de la substance de base mélangée
à 99 gouttes de solvant ( eau + alcool ) donne la
« première Centésimale Hahnemannienne » ou
« 1 CH ».
En partant d'une goutte de cette 1 CH et en ajoutant 99 gouttes de solvant,
on obtient une nouvelle dilution appelée « deuxième Centésimale
Hahnemannienne » ou « 2 CH » et qui représente
une dilution au 1/100e de la 1 CH, soit une dilution au
1/10 000e de la substance de base.
A partir de la 2 CH, une nouvelle dilution au 1/100e donne la
« 3 CH » ( soit une dilution au millionième de la substance
de base ). On peut ainsi monter, en France, jusqu'à la « 30 CH ».
Entre la 11e et la 12e CH, on considère, par
référence à un calcul théorique, qu'il n'y a plus de molécules de base dans
la préparation.
C'est qu'on a dépassé le nombre d'Avogadro, soit
6,023 x 1023.
Quand on a fait 11 dilutions au 1/100e, il devrait rester 60,23 molécules
( si l'on est parti d'une substance pour laquelle une molécule-gramme
représente une goutte du produit de base ).
A la 12e dilution au 1/100e il ne devrait rien
rester. Et l'on va malgré tout monter jusqu'à la 30 CH !
En outre, la dilution du
médicament n'est pas le seul fait important de sa préparation. On opère
également une dynamisation. C'est-à-dire que
chaque préparation au 1/100e est secouée
avant de servir à la dilution suivante.
Si l'on omet ce temps capital, le produit n'a pas d'activité thérapeutique.
Plus la similitude entre les symptômes du malade et l'expérimentation du
médicament à prescrire est étroite, plus le médecin homéopathe choisit une
haute dilution de ses médicaments ( la moyenne se situant à 9 CH ).
Le "terrain morbide" ou la Conception homéopathique
du malade et de la maladie
Il n'y a
pas de maladies à caractère universel ni des malades tous identiques
s'ils sont frappés d'un même mal, mais un malade global et fortement individualisé.
S'il souffre, c'est que son système immunitaire est globalement défaillant
et il convient alors de le stimuler.
Ainsi, le médicament homéopathique n'est pas appliqué aveuglément
« contre » une maladie.
Il n'y a pas de recette en homéopathie.
Il n'y a pas un traitement univoque de l'asthme, de l'eczéma,
de la migraine ou de la rougeole.
Le médecin doit sélectionner un traitement
parmi plusieurs possibilités ; et en même temps il n'y a qu'un seul traitement
valable pour une personne donnée, celui qui couvre l'ensemble des symptômes
qu'elle présente.
L'homéopathie est une médecine synthétique qui étudie l'homme
dans sa totalité et qui utilise dans ce but le médicament le plus propre à
exalter son mode réactionnel, c'est à dire la réaction de l'organisme
à la maladie.
Le traitement est toujours individualisé et toujours en accord avec
les lois de la nature.
Cette page est très largement inspirée de l'excellent ouvrage du Dr Alain Horvilleur,
Le Guide Familial de l'Homéopathie.
Ceux qui s'opposent à l'homéopathie argumentent du fait :
qu'au-delà de la 12 CH, il n'y a plus de produit actif donc aucune action chimique au
niveau moléculaire n'est possible.
La Biologie Numérique apporte une
réponse à ce problème.
que si "cela marche quand même" c'est un simple effet placébo ! C'est aussi
parce que le médecin homéopathe consacre plus de temps à son patient, plus d'une
heure en moyenne contre un quart-d'heure pour un médecin allopathe, le malade se
considérant mieux pris en charge, guérirait plus facilement.
Si c'était la véritable explication, il suffirait alors aux médecins
allopathes de consulter de la même manière.
que les essais cliniques comparatifs à grande échelle sont peu concluants.
On cherche à comparer deux méthodes thérapeutiques différentes en leur appliquant
la même méthode de contrôle. L'une agit comme un éléphant dans un magasin de
porcelaine, l'autre s'attache à renforcer les défenses naturelles du corps, et
agit donc dans le long terme, ce qui n'apparaît pas forcément dans ces études
controversées.
Là encore, la Biologie Numérique
apportera de nouveaux moyens de contrôle et d'expérimentation.
Faire l'apologie de l'homéopathie ne veut pas dire pour autant qu'il faille
rejeter l'allopathie, dont, je le répète, les succès sont indéniables.
Au lieu d'opposer systématiquement les méthodes thérapeutiques, il faut, au contraire,
les associer pour le plus grand bien des patients.
L'homéopathie est une nouvelle thérapie qui nécessite encore beaucoup
d'études et d'expérimentations, mais ses succès grandissants sont encourageants.
Traduction de l'article de Monsieur Andy Coghlan dans le
New Scientist, du 7 novembre 2001.
Le site de M. Jacques Benveniste :
DigiBio.
La Biologie Numérique
Les Médecines Parallèles
Les Champs Morphogénétiques
L'Aura
Les N.D.E.
Les O.G.M.
Quelques bizarreries...
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Notes :
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Pour HIPPOCRATE ( 460-377 av. J.C. )
la maladie est un désordre physiologique de l'ensemble de l'organisme
dépendant des réactions individuelles qui s'opposent aux influences du
milieu naturel et des phénomènes cosmiques.
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Selon sa conception, chaque malade devrait être traité par l'une de ces
trois méthodes thérapeutiques :
- L'expectative qui laisse intervenir "mère nature".
- L'opposition qui utilise la loi des contraires et
qui a donné naissance aux traitements allopathiques.
- L'aide qui utilise la loi des semblables et qui tombera
dans l'oubli pour renaître plus de 2 000 ans plus tard en donnant
naissance aux traitements homéopathiques.
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PARACELSE
( 1493-1541 ) connaissait lui aussi
cette dualité. Il soignait la diarrhée avec de l'ellébore (sachant très
bien que l'ellébore peut provoquer la diarrhée). II donnait des doses très
petites : la vingt-quatrième partie d'une goutte. L'homéopathie va beaucoup
plus loin dans la dilution, et n'a pas conservé l'aspect ésotérique de
l'ouvre de Paracelse. |
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CHRISTIAN-SAMUEL HAHNEMANN
( 1755-1843 ) fut le véritable
fondateur de la méthode homéopathique. Il redécouvrit en 1790 la loi de
similitude en généralisant son utilisation. Il disait :
« Que les semblables guérissent les semblables. ».
Il s'aperçut dans un second temps qu'il suffisait de dilutions infinitésimales
pour obtenir cette guérison. Il publia son livre fondamental, l'Organon
de l'art de guérir, en 1810 en Allemagne. La première traduction
française date de 1824. Hahnemann, né en Saxe,
termina sa vie à Paris. Il est enterré au Père Lachaise. |
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SÉBASTIEN DES GUIDI
( 1769-1863 ), comte d'origine
italienne, introduisit l'homéopathie en France, à Lyon. |
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CONSTANTIN HERING ( 1800-1880 ) introduisit
l'homéopathie en Amérique. Il prolongea l'oeuvre de Hahnemann en découvrant
des médicaments importants. |
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JAMES TYLER KENT ( 1849-1916 ), médecin américain de
grande renommée, laissa une empreinte durable sur l'homéopathie en insistant
sur la nécessité de ne donner qu'un seul médicament homéopathique à la fois.
Il publia un répertoire des symptômes homéopathiques encore utilisé
actuellement. |
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ANTOINE NEBEL à Lausanne, LÉON VANNIER à Paris,
CHARLES ROUSSON à Lyon sont les grands noms de la première partie du
XXe siècle. Par leur enseignement ils ont contribué au renom de
l'homéopathie. |
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